Participation au Semi‑Marathon de Paris
Mehdi Chaïeb est le fondateur et dirigeant du Cabinet de Recrutement Mindset, qui est un Cabinet de Recrutement dans les Systèmes d’Information
Comment avez‑vous connu Aide et Action?
Notre cabinet a été mandaté pour recruter un candidat au poste de responsable de projets pour un éditeur de logiciel international. Le candidat qui a finalement été recruté et dont nous avons fait la connaissance est un professionnel de l’informatique mais aussi un passionné de course à pied, ardent défenseur de l’association pour laquelle il s’investit. Son nom est Tri Duc Tran et il est depuis quelques années le coach sportif bénévole de l’équipe Aide et Action pour le Semi‑Marathon de Paris.
D’ou votre participation au Semi‑Marathon de Paris cette année ?
Oui. A titre personnel, j’ai déjà participé à quatre semi‑marathons entre 2005 et 2011. C’est une belle aventure : le sport est un formidable vecteur d’égalité. Dès que l’on court, il n’y a plus de différences, d’inégalités entre les compétiteurs, il y a simplement des passionné(e)s à la poursuite de leurs objectifs. Au‑delà de l’aspect sportif, cette participation est l’occasion de rencontrer tous ceux qui s’investissent dans cette formidable association depuis des années ainsi que l’équipe organisatrice qui travaille avec tant d’énergie et de passion pour défendre la cause de l’éducation.
Pourquoi soutenir la cause de l’éducation?
L’éducation est à mon sens la pierre fondatrice de la personnalité d’un individu.
« Savoir, c’est pouvoir » dit l’adage, et je suis persuadé qu’éduquer, former, transmettre du savoir à un enfant ou un adulte, c’est le mettre en capacité de (re)prendre en main son destin, de s’affranchir de son milieu socio‑culturel d’origine et de le rendre plus libre. Nous vivons dans un monde complexe, les changements sont permanents, et à cet égard le savoir est une clé indispensable pour s’adapter et évoluer.
Dans ce contexte, les entreprises ont une vraie responsabilité sociale. Quelle que soit leurs tailles ( Tpe, Eti, Grandes entreprises), elles ne prennent pas encore suffisamment en compte l’investissement dans leur politique de RSE (problématiques environnementales, problématiques sociales, respect des droits humains,…) . Dans les années à venir, celles‑ci s’investiront certainement beaucoup plus, parce qu’il y a une réelle attente des collaborateurs et des citoyens et parce que nous vivons dans une époque qui a besoin de sens. Les bilans comptables devraient intégrer cette dimension de RSE pour qu’elle devienne un véritable critère d’analyse de la performance de l’entreprise, au même titre que le résultat net !
Comment imaginez‑vous votre investissement auprès de l’association ?
Nous envisageons de travailler à l’automne prochain avec Aide et Action sur la mise en place d’un projet spécifique pour œuvrer à l’éducation des enfants et notamment l’éducation des jeunes filles. Dans les pays en voie de développement c’est une population particulièrement touchée part les difficultés d’accès à l’éducation. L’une d’entre elles est certainement la Marie Curie ou la Fleur Pellerin de demain. Etant moi‑même le père de deux jeunes filles, ce sont des sujets qui m’inspirent tout particulièrement, et dont j’ai hâte de pouvoir discuter avec l’équipe d’Aide et Action. L’égalité de formation, de responsabilités, et de rémunération, entre hommes et femmes sont des sujets qui nous semblent primordiaux à notre époque.